Journée Internationale des droits des femmes
Le 8 mars est une journée de rassemblements à travers le monde. L’occasion de faire un bilan sur le droit des femmes, de fêter les victoires et les acquis, de faire entendre leur revendications et d’améliorer encore et toujours leur situation.
La crise sanitaire a entrainé une forte hausse des violences conjugales et familiales.
Des mesures spécifiques ont ainsi été ajoutées pour aider les victimes.
La plateforme nationale « Arrêtons les violences » vous donne de nombreux outils pour agir.
Il existe deux types de harcèlement sexuel :
– les propos ou comportements à connotation sexuelle non désirés et répétés,
– une pression grave dans le but, réel ou apparent, d’obtenir un acte de nature sexuelle.
Les mouvements récents, tels que #MeToo ou #BalanceTonPorc ont contribué depuis 2017 à mettre en lumière l’ampleur de ce phénomène, avec une forte mobilisation sur les réseaux sociaux.
La place des femmes progresse dans les études supérieures ou dans les médias. Mais elles restent encore largement minoritaires sur des postes à responsabilité.
Elles sont aussi 28,4% à travailler à temps partiel contre 8,3% des hommes. Et les écarts de salaires sont présents dans toutes les catégories.
Contraception, avortement, maternité, violences, préjugés, santé… Lorsqu’on parle de sexualité, les femmes sont plus exposées.
L’éducation et l’information sont essentielles pour pouvoir faire ses propres choix, défendre ses droits et vivre sa sexualité librement.
Et certains sports restent « interdits » aux filles… ou aux garçons ! Plutôt rugby ou danse ? Gym ou foot ?
Les stéréotypes ont parfois la vie dure. Et nous les transmettons aux enfants dès le plus jeune âge…
Alors que les premières mobilisations des femmes aux USA ou en Russie datent des années 1910.
Cette journée est devenue officielle en France, en 1982.
Source – Chaque année, le ministère de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances publie les « Chiffres clés de l’égalité », mettant à jour les inégalités entre les femmes et les hommes dans tous les domaines, tant au sein des sphères privée que publique. Cette nouvelle édition s’intéresse notamment à l’impact de la crise sanitaire sur ces inégalités.