La compagnie L’Homme Debout est de retour. Pour cette 4ème venue chez nous, Benoit et Mickaël se sont lancés dans un exercice original.
Vous vous souvenez de l’idée de la cabane de territoire, transparente ? Ils l’ont construite et ils sont venus avec : beau cadeau de début d’année !
Enfin… ils avaient besoin de notre aide pour y apporter la touche finale, le son ! Donc nous sommes repartis sur les routes de la CCLO pour rencontrer des habitants, dans leurs lieux préférés ou emblématiques.
Pendant 4 jours, du 4 au 7 janvier, ils ont donc transporté, monté, démonté et remonté la cabane. Et depuis cette cabane, chaque habitant a parlé de son paysage et de ce qu’il raconte : vignes, écoles, industrie, ville-nouvelle, bérets, histoire, sport, agriculture, terroir…
Alban et Paul-Henry du Photo Club Mourenxois ont également suivi ce périple pour immortaliser ces beaux moments. Ces clichés seront à découvrir dans une exposition cet été.
Quant à la cabane désormais sonore, on espère vous la présenter au printemps, sur différents événements du territoire !
Christian est éleveur et nous invite sur un point haut de la commune de Sallespisse. Face à la chaîne des Pyrénées, il nous raconte avec beaucoup d’émotion l’amour qu’il a pour la nature qui l’entoure, et qu’il participe à modeler par son activité.
Sébastien est vigneron à Monein. Avec son frère ils ont repris le domaine familial transmis depuis plusieurs générations. Ils cultivent des vignes en terrasses et connaissent ces coteaux par cœur. Ils travaillent les sols pour cultiver sans chimie, de manière biologique. Ils savent l’influence des vents, des montagnes et de l’océan tout proches. Et surtout, bah ils produisent des vins fabuleux sous le nom du Domaine Montesquiou.
Fernand habite Sault-de-Navailles. De par sa situation géographique, au fil des siècles, le village a été tantôt landais, tantôt béarnais. Fernand nous raconte l’histoire de Sault, et à travers elle, celle du Béarn.
Louis vient habiter à Mourenx en 2000. Il connaissait déjà la ville nouvelle, construite dans les années 50, 60 au milieu de rien, pour loger les ouvriers du gisement gazier de Lacq. Il s’est impliqué dans beaucoup d’associations, et s’est ancré ici. Il nous raconte son lien avec cette ville, son admiration pour les pionniers qui l’ont construite, la tendresse qu’il ressent pour ses habitants, pour la diversité des cultures qui cohabitent.
Claude nous invite sur le terrain de rugby d’Orthez. Il nous raconte comment il s’est impliqué dans les clubs de sport, puis dans le journalisme sportif. Il envisage le sport comme un espace de rencontre entre les personnes, quelle que soit leur culture ou leur milieu social. « Le sport c’est la vie ».
Nicole a été institutrice à Mourenx durant presque toute sa carrière. Elle est arrivée ici alors que la ville nouvelle était encore en construction. Elle nous raconte comment toutes les personnes qui sont venues vivre là n’y avait aucune racine. « Les racines, il a fallu les faire pousser ensemble. »
Sara nous invite dans la cour du musée Jeanne d’Albret, reine de Navarre. Sara confectionne des bérets béarnais dans son atelier juste à côté du musée. Elle n’est pas d’ici, elle ne vit à Orthez que depuis quelques années. Ce sont les hasards de la vie et les rencontres qui l’ont amenée à reprendre une fabrique de Bérets. Elle nous raconte son affection pour le caractère béarnais, pour ceux qui ne parlent pas beaucoup mais qui font, « Les béarnais sont des faiserons. »
Delphine est éleveuse de vaches qui produisent du lait bio, à Casteide Candau. Avec les pressions exercées sur le prix du lait, Delphine et Laurent, son mari, ont décidé de ne plus vendre tout leur lait à la coopérative, mais de confectionner des glaces qu’ils vendent à la ferme et sur les marchés. Delphine nous raconte son métier, comment il participe à modeler le paysage, la raréfaction des petits éleveurs, la nécessité de transmettre.